MANIFESTATIONS PASSEES A DOUAI

Dimanche 04 septembre 2009 lors de la BRADERIE DE DOUAI nous étions présent rue de Paris devant le magasin ONYX

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Dimanche 28 juin 2009 lors de la BRADERIE DE DOUAI nous étions présent devant la voix du nord.

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MANIFESTATION DU 13/03/09 PLACE DU BARLET

Dès sept heures nous étions postés sur la place aux différentes entrées empruntées par les automobilistes. L'accueil du public fut chaleureux. Il est vrai que les personnes auxquelles nous avons remis des tracts et des pétitions , et ayant accepté de répondre à notre petit questionnaire, étaient des usagers habituels de la place .
Il s'agissait majoritairement de gens utilisant impérativement leur auto pour venir travailler à Douai, donc de propriétaires des fameuses "voitures-ventouses" tant décriées par Monsieur le Maire .

Ces personnes venaient d'Arras, de Valenciennes, de Cambrai, de Lille ou de localités plus petites du Nord ou du Pas-de-Calais. Il y avait aussi des Douaisiens n'habitant pas le centre ville mais y travaillant , et des personnes issues de communes limitrophes appartenant à la communauté d'agglomérations du Douaisis . En un mot , un échantillon varié de Français moyens obligés de travailler pour assurer leur subsistance, contribuables assujettis à l'impôt et électeurs.

Le parking s'est très vite rempli et dès dix heures il ne restait plus d'emplacement disponible.

Le fait remarquable est que toutes les personnes interrogées étaient opposées au projet du Barlet, à l'exception d'un seul. Ce monsieur nous a expliqué qu'il logeait à la résidence Gayant, non loin d'ici, et qu'il serait très content de trouver près de chez lui une galerie commerciale bien chauffée l'hiver pour s'y promener en famille, car étant sans emploi, il s'ennuie beaucoup et n'a rien à faire de ses journées à part aller au parc Bertin. Nous lui avons alors demandé s'il en profiterait pour faire ses courses sur place. Il nous a répondu que n'ayant pas les moyens de dépenser, cette galerie serait pour lui un but de promenade bien commode pour tuer le temps ...

Les dirigeants de Foruminvest , qui nous promettent sans rire quatre millions de visiteurs annuels ( l'ensemble de la population du Nord-Pas-de-Calais ! ) , se rendent-ils compte que dans notre région économiquement sinistrée ils auront beaucoup de promeneurs et peu d'acheteurs ?

L'OPINION DES GENS

LE MARCHE DU SAMEDI MATIN

Samedi 7 mars 2009 , des membres de l'association s'étaient rendus sur le marché afin d'interroger les passants à propos du projet .

Les clients du marché sont généralement des familles aux moyens financiers modestes , qui viennent y acheter de petits articles de consommation courante , d'un montant souvent limité à quelques euros .

Leur réponse fut unanime : ils cesseraient de venir s'ils devaient payer en plus de leurs achats une place de parking pour se garer .

Il y a donc une hypocrisie choquante à affirmer , comme le fait Monsieur le Maire , que le marché du samedi resterait tel qu'il est puisque faute de clients , les commerçants qui s'y installent seraient fatalement amenés à disparaître .

C'est aussi ce que m'avait dit un de mes patients , qui tire un revenu de la location de véhicules utilitaires aux commerçants du marché . La réalisation du projet du Barlet tuerait ainsi nombre de petits sous-traitants dont on ignore l'existence en haut lieu .

Car les habitués de ce marché iraient alors faire leurs emplettes ailleurs , là où le parking est gratuit , et certainement pas dans une galerie destinée à accueillir des enseignes internationales de moyenne et haute gamme .

On se demande parfois si nos politiques se rendent compte que la crise est là pour longtemps et concerne tout le monde , grands et petits .

LES BELLES INCONNUES DE LA PLACE DU BARLET

18/03/09

CRISE DE L'IMMOBILIER COMMERCIAL

Lire les journaux commerciaux spécialisés est instructif , plus encore qu'assister à la réunion organisée par Foruminvest à la Mairie de Douai ( 30 janvier 2009 ) , où le projet du Barlet était présenté de manière idyllique et coupée de la réalité économique de la crise .

En effet , dans le dernier numéro du " Journal du Textile" (N° 1993 , 17/03/09) on pourra lire une interview très intéressante (page 15) de Michel PAZOUMIAN, délégué général de PROCOS, association regroupant 240 enseignes spécialisées .

Elle pointe les effets de la crise sur le bilan de l'année 2008 : une baisse particulièrement sensible au second semestre avec un relatif bon résultat de l'alimentaire et de la restauration, mais un recul de l'équipement de la personne. Selon PROCOS, "ce sont les enseignes mixtes de centre- ville et les galeries marchandes qui ont le plus souffert, les enseignes de périphérie résistant mieux (...)L'année 2009 ne s'annonce pas sous de meilleurs auspices " car "sans visibilité, les enseignes se font encore plus sélectives dans leurs implantations ".

Plus loin, "Les promoteurs sont frappés de cécité. La bulle immobilière nous saute au visage, mais ils continuent quand même!", "Michel PAZOUMIAN considère que les acteurs de l'immobilier commercial marchent sur la tête", disant : "On génère des opérations qui n'ont aucun réalité économique. Partout où il y a forcing du promoteur avec accompagnement du maire, ça démarre mal. On s'arrache actuellement les cheveux pour repérer où cela marche !"

"On peut imaginer, à moyen terme, que des centres vont être à moitié fermés si les promoteurs ne réduisent pas de manière drastique leurs loyers ".

Voilà qui promet bien du plaisir aux investisseurs hollandais désireux de s'incruster à Douai, on se demande pourquoi avec la situation actuelle !

Mais le meilleur vient en fin d'article : "Le nombre de projets abandonnés (350.000 m²) ou suspendus (550.000 m²) a été multiplié par quatre par rapport à une année moyenne", et surtout "ces abandons ou suspensions se ressentiront davantage en 2010 et 2011" car "nous sommes pour le moment dans l'inertie du marché". "Contrairement à l'explosion de centres commerciaux en périphérie depuis dix ans, les centres-ville continuent de perdre du terrain" , et ne représentent plus que 15 % des opérations et 10 % du volume en mètres carrés ".




13/03/09 :

UN TRAMWAY NOMME DESIR :

La publication dans La Voix du Nord d'une série d'articles informant les lecteurs des déboires du tramway hollandais d'Einhoven a, semble t-il, vivement déplu à la Mairie de Douai .

Les Douaisiens ont pu ainsi trouver dans leurs boîtes aux lettres le dernier numéro de "Douai notre ville", celui de mars 2009, consacré à cet épineux problème .

L'irritation ressentie par Monsieur le Maire est très perceptible à le lecture de son éditorial et des pages suivantes. Son mécontentement ira-t-il jusqu'à prolonger durablement le boycott de la Voix du Nord par les services municipaux, ou bien la raison l'emportera-t-elle finalement ?

Car s'il est vrai que les publications officielles sont une source de revenus appréciables pour la presse, il est tout aussi exact que les politiques ont besoin des media pour exister.

N'est-ce-pas le cas de ces starlettes furieuses d'être photographiées à leur insu sans maquillage, mais qui cependant ne rechignent pas à accorder des interviews lorsque cela peut servir leur carrière ?




EMPLACEMENT DU PARKING SOUTERRAIN

Lors de la réunion organisée par Foruminvest à la mairie de Douai le 30/01/09 , les personnes présentes ont pu constater que la municipalité ne savait pas encore où serait creusé le parking , ni le nombre de niveaux. La seule information obtenue porte sur la capacité, qui serait de 1.000 places, afin de conserver la même que celle de la place du Barlet actuelle.

Deux options ont été énoncées : soit creuser sous toute l'étendue de la place sur un seul niveau, soit sous une moitié de place, sous la galerie commerciale de Foruminvest mais avec deux niveaux de profondeur.

En tout état de cause, nous ignorons combien ceci coûtera et quel sera l'impact des travaux sur l'état des bâtisses riveraines.




FINANCEMENT DE L'ESPLANADE :

Lors de la même réunion, Monsieur le Maire a expliqué que ce qui resterait de la place du Barlet après construction de la galerie Foruminvest serait occupé par une esplanade, sans préciser non plus le coût ni le mode de financement de ces travaux. Il a cependant assuré que les fonds dégagés par la vente de la moitié de la place seraient employés à la rénovation des rues environnantes, donc ils ne pourront pas être affectés à l'aménagement de l'esplanade. Aura t-on encore recours à l'emprunt ? Est-ce bien raisonnable compte-tenu de l'état financier de la commune et du contexte général de crise économique ?